1 / Croissance de l’engagement en faveur de la consommation responsable
Augmentation de l’engagement des consommateurs
Le baromètre montre que les citoyens sont de plus en plus mobilisés, avec 77 % des Français se déclarant engagés pour la consommation responsable, malgré une légère baisse de 3 points depuis 2019. Cet engagement s’exprime par une attention accrue aux méthodes de production et une préférence pour les produits éthiques (16 % des consommateurs privilégient systématiquement les produits respectant les modes de production durables)
Changement d’habitudes d’achat
De plus en plus de consommateurs choisissent des produits qui rémunèrent équitablement les agriculteurs et producteurs, et 65 % se disent prêts à changer de magasin pour des options plus locales ou bio.
2 / Attentes envers les entreprises agroalimentaires
Demande de transformation des modèles économiques
Les consommateurs attendent des marques qu’elles s’éloignent d’un modèle basé sur la surconsommation et privilégient la durabilité.
88 % des personnes interrogées estiment que les entreprises et les marques encouragent encore trop la surconsommation, via la publicité notamment.
Compatibilité perçue entre profit et responsabilité
79 % des citoyens estiment qu’il est possible de conjuguer respect de l’environnement et rentabilité économique. Cette perception donne aux marques une opportunité de positionner leurs offres comme durables tout en restant compétitives.
3 / Demande croissante de transparence et d’authenticité
Bien que la confiance envers les grandes entreprises soit stable, elle reste bien en deçà de celle observée en 2004. Les consommateurs exigent plus de transparence, et 28 % d’entre eux participent régulièrement à des pétitions contre les entreprises qui ne respectent pas les droits humains ou l’environnement.
Ils sont de plus en plus vigilants face à l’écoblanchiment.
4 / Rôle croissant des régulations publiques
Les consommateurs appellent également les pouvoirs publics à jouer un rôle plus contraignant.
89 % estiment que les gouvernements devraient obliger les entreprises à produire dans le respect de l’environnement et des travailleurs.
5 / Polarisation des comportements de consommation
Le baromètre met en lumière une polarisation croissante des comportements : d’un côté, un noyau d’engagés pour la consommation responsable qui se renforce, et de l’autre, une partie de la population qui demeure indifférente ou même agacée par ces enjeux.
Comment les marques agroalimentaires peuvent-elles répondre
aux défis de la consommation durable ?
• Capitaliser sur l’intérêt croissant pour les produits locaux, éthiques et biologiques.
• Éviter la surenchère publicitaire, ajuster les campagnes vers moins d’incitation à la surconsommation.
• Apporter de la transparence sur les chaînes d’approvisionnement et les conditions de travail.
• Anticiper les évolutions législatives pour aligner l’offre sur des critères écologiques plus stricts.